Produit phare de la maroquinerie artisanale française, le sac à main. C’est un peu grâce à lui que cette industrie se porte aussi bien. Quelle femme ne possède pas un sac à main voire même plus dans son dressing ? Même les hommes portent de plus en plus une besace où ranger leurs affaires du quotidien. Avec une hausse tous les ans du chiffre d’affaires du secteur du luxe, la maroquinerie made in France a encore devant elle des jours radieux.
L’engouement pour le luxe

Certes toutes les femmes ne peuvent peut-être pas s’offrir un sac à main Chanel ou Vuitton. Mais toutes portent cet accessoire de mode indétrônable. Le luxe fascine et de nombreuses ventes privées permettent justement d’avoir plus facilement accès à ce secteur. Partout dans le monde la maroquinerie artisanale française est représentée par des grandes marques telles que Masha Keja, Lancel, Zadig & Voltaire etc… Des femmes du monde entier se précipitent sur les nouvelles collections de ces prestigieuses enseignes. Cet engouement pour le luxe n’est certes pas récent et continue son ascension exponentielle. Tous les ans le chiffre d’affaires de ce secteur prend de l’ampleur ce qui bien entendu permet à de nombreux ateliers de perdurer. C’est sûrement grâce au luxe que certains métiers et techniques existent aujourd’hui encore comme par exemple la cannetille revisitée par la marque de luxe Masha Keja. Broderie datant du XVIe siècle destinée essentiellement aux têtes couronnées elle est aujourd’hui encore réalisée dans l’un des rares ateliers français qui perpétue cette technique.
De nouveaux ateliers
Grâce à l’essor que connait le luxe, de nouveaux ateliers et sites de production voient le jour un peu partout dans l’hexagone. Ce qui a forcément une répercussion sur les métiers de la maroquinerie, sur les centres de formation etc… L’occasion pour tout un secteur de valoriser un savoir-faire réputé dans le monde entier.